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Je n’ai pas connu de joie aussi profonde et de paix éternelle avant que tu ne m’aies pardonné. Je sais maintenant que tu es lent à la colère et riche en bonté.

Nous voici arrivés à la fin de cette correspondance particulière entre notre jeune chrétienne et Dieu.

Dans toute relation, le début est l’un des moments les plus passionnants et excitants. L’attrait de la nouveauté ajoute un élément d’excitation difficile à contrôler. Rappelle-toi la première que tu as pris conscience que Dieu est vraiment Dieu et qu’il t’aime profondément. Rappelle-toi les moments d’exaltation et de joie que tu as vécus.

L’amoureuse de la chanson d’amour de Salomon nous le décrit ces termes :

Mon bien-aimé est à moi, et je suis à lui; Il fait paître son troupeau parmi les lis. Cantique des Cantiques 2:6

Mais pense aussi à la réaction de Dieu quand il accueille une brebis dans sa bergerie. Dans la Bible, cette scène est ainsi décrite:

Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa. Le fils lui dit: Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Mais le père dit à ses serviteurs: Apportez vite la plus belle robe, et l’en revêtez; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds. Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous; car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir. Luc 15: 20 – 24

Quelle belle histoire que celle du fils prodigue! Elle nous donne l’assurance que quelle soit notre situation, si nous revenons vers Dieu d’un cœur sincère, il nous accueille et nous rétablit dans son royaume comme héritiers légitimes. Je veux donc terminer cette série par une lettre totalement positive.

La série  Le journal d’une chrétienne (presque) parfaite avait pour objectif de partager avec toi une correspondance créative entre Dieu et une jeune croyante basée sur des textes bibliques afin de mieux comprendre le concept de croissance spirituelle.

En fait, en écrivant ces lettres, j’ai découvert que ce parcours spirituel était non seulement le mien mais aussi celui de tout croyant alors que Dieu nous appelle toi et moi à le suivre. J’espère que tu t’es reconnu dans les hauts et les bas décrits dans ces lettres, que les périodes de sécheresse spirituelle ne te découragent pas dans ta marche chrétienne. Réclame constamment l’aide de Dieu pour t’aider à vivre une vie victorieuse en Jésus. Entre-temps, voici la dernière lettre de la série.

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Lettre finale # 14 

Mon père qui est au ciel,

Quelle assurance tu m’as donnée! Je me sens libre, libérée de toute entrave. Ma vie est remplie de chants d’allégresse. Je répète à qui veut bien m’entendre ta compassion et ta sollicitude. Je n’ai pas connu de joie aussi profonde et de paix éternelle avant que tu ne m’aies pardonné. Je sais maintenant que tu es lent à la colère et riche en bonté (Psaume 103:7).

Tu as éloigné au loin mes péchés comme l’orient éloigné de l’occident. Je suis une enfant renouvelée. Je sens la vie couvrir dans toutes les fibres de mon être. Je renais! La joie brille dans mes yeux. Tant que je me suis tue, mes os se consumaient (Psaume 32:3). Mais j’ai avoué mes transgressions et je revis grâce à ton pardon.

Je suis libre de continuer la route. Pourrais-je trouver un autre père aussi compatissant que toi? Jamais…

Ta fille qui t’aime

Jacqueline

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