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Les artistes et écrivains est un groupe d'individus sensibles qui sont la proie facile du doute. Les idées créatives leur viennent assez facilement comme les pensées douteuses par rapport à leur pertinence et réussite.

Le doute est un sujet qui se manifeste tôt dans la Bible. Dans la fameuse conversation du serpent avec Ève, le doute joue un rôle fondamental. Rusé et sachant qu’attaquer de front pour dire que Dieu n’existe pas ou n’est pas bon n’aurait jamais fonctionné avec la première femme créée, Satan provoque tout simplement le doute à l’esprit de la femme d’Adam. Il lui pose la question douteuse :

Dieu a-t-il réellement dit: Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin? Genèse 3 : 1

Et tu connais la suite de l’histoire. Le démon du doute aime tous les croyants ainsi que ceux qui sont créatifs. En effet, qui peut se targuer de n’avoir éprouvé aucun doute face à l’existence de Dieu, sa façon de conduire l’univers, les réponses à sa prière, etc.? On a tous et toutes été frappés par le doute. Quant aux artistes, n’en parlons pas !

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Le doute et la créativité

Les artistes et écrivains sont des groupes d’individus sensibles qui sont la proie facile du doute. Les idées créatives leur viennent assez facilement comme les pensées douteuses par rapport à leur pertinence et réussite.

Tu l’as découvert ou bien tu vas le découvrir, dès que tu te lances dans l’aventure du partage de ta foi, au début tu es passionné. Tu te vois devenir le prochain Paul. Mais, après quelques essais infructueux et des expériences négatives, tu commences à te poser des questions :

  • Dieu est-il réellement avec moi ?
  • Veut-il que je partage ma foi ?
  • Les gens, sont-ils intéressés à écouter ce que j’ai à offrir ?

Et si jamais, on t’écrit pour te dire combien tes écrits ou ton art sont nuls et contre la Bible, ça te frappe en plein cœur. Quel est le résultat de tout cela? Beaucoup de croyants n’osent pas avouer leur doute mais se cachent derrière l’impossibilité que tous se convertissent. Il faut tout simplement dire ce qu’on peut, quand on le peut et à qui le veut. Ce qui se résume parfois à ne rien faire. 

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Pourtant, une telle attitude peut cacher tout simplement le démon du doute sous le vernis du réalisme. Quand on ne se nourrit pas d’idées extraordinaires sur la puissance de transformation de Dieu et sa capacité de se servir de nous pour atteindre un monde déchu, cherche bien et tu trouveras le doute dans la cuisine de ce comportement. 

Quant à toi qui veux utiliser l’écriture pour partager ta foi, tu vas te demander :

  • Suis-je assez bon pour écrire un livre ?
  • Est-ce que je perds mon temps ?
  • Si j’étais vraiment doué, mon livre serait déjà publié, j’aurais atteint des milliers pour ne pas dire des millions de lecteurs
  • Mon petit article n’a été lu que par 10 personnes. Dois-je continuer à passer autant de temps pour si peu de résultats ?

Le doute ! Comme je l’ai dit tantôt, tu l’as expérimenté ou tu vas l’expérimenter. Donc la question ne se pose pas sur la possibilité de t’atteindre mais de la façon d’y faire face.

Écrire pour partager sa foi : Comment faire face au démon du doute

Je te propose 4 actions à implanter à partir d’aujourd’hui quand tu feras face au démon du doute parce qu’il ne peut être vaincu que par un effort concerté pour lui accorder le moins d’attention possible. En tant que blogueuse chrétienne expérimentée, j’ai dévelppé cette attitude pour contrer le démon du doute. 

1. Nourris tes pensées de la toute-puissance de Dieu. 

Dans une série sur les déclarations de foi, j’en ai parlé en long et en large. Il faut se répéter des phrases positives et remplies de foi. Personnellement, je mémorise des textes bibliques que je reformule pour les répéter à longueur de journée quand une idée douteuse me monte en tête. Je te conseille vivement de le faire aussi. 

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Les artistes et écrivains est un groupe d'individus sensibles qui sont la proie facile du doute. Les idées créatives leur viennent assez facilement comme les pensées douteuses par rapport à leur pertinence et réussite.

2. Aie toujours quelque chose de positif à dire quant à tes efforts de partager ta foi

As-tu participé à ces conversations déprimantes sur l’état du monde et de l’impossibilité de partager sa foi ? Moi, oui, et trop souvent. Dans ces conversations, on oublie la puissance du Saint-Esprit. Il faut croire que Dieu nous a appelés à partager son souci pour un monde déchu et qu’il y a beaucoup de personnes à travers l’histoire de l’humanité qui ont cru et croiront au message du salut. Jean nous décrit une scène grandiose au retour de Jésus:

Après cela, je regardai, et voici, il y avait une grande foule, que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue. Ils se tenaient devant le trône et devant l’agneau, revêtus de robes blanches, et des palmes dans leurs mains. Apocalypse 7:9

Tes efforts font une différence! Tu peux ne pas le voir maintenant, ce n’est pas grave. Dieu en sait quelque chose, c’est ce qui compte. Sur la nouvelle terre, des gens viendront peut-être te remercier pour ce que tu as publié mais que tu pensais n’avoir aucun impact.

3. Mets le monde en contexte

Il y a un conflit entre le mal et le bien. Il y a des choses qui se passent dans les coulisses que nous ne pouvons ni comprendre ni voir. Paul nous dit :

Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. Éphésiens 6:12

Souvent, on se contente de ressasser les expériences négatives de certains missionnaires. Nous sommes incapables de voir tout ce que Dieu est en train d’accomplir grâce à nos efforts de partage de notre foi. Par conséquent, changeons notre perspective et croyons que Dieu est en train de travailler à travers ton petit article, ton livre, ton journal, ton blog. Un travail dont tu ne perçois même pas les répercussions. 

4. Sois tout simplement content d’utiliser le don que Dieu t’a donné

Quand le démon du doute vient frapper à ta porte et te pousse à te comparer aux autres « grands évangélistes », réponds-lui par une attitude de gratitude à l’égard de Dieu qui t’a donné le talent d’écriture que tu utilises. Dieu ne t’appelle pas à réussir selon la conception du monde mais à être fidèle dans les petites choses comme dans les grandes. 

Éviter le démon du doute parait impossible quand on écrit pour partager sa foi, mais ce n’est pas vrai. Nous pouvons nourrir notre esprit d’affirmations de foi, utiliser le don que Dieu nous a donné et remettre entre ses mains l’influence de notre action. Nous ne sommes pas appelés à convertir les autres mais à partager notre foi. 

Que Dieu soit avec toi,

Jacqueline

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