Il n’y a pas longtemps de cela l’idée m’est venue en tête : seulement les braves peuvent vraiment suivre Jésus. Je sais que tu vas me dire que c’est assez évident, tout le monde, au moins les croyants le savent bien. Mais pas avant de s’asseoir et de compter le prix de suivre le Christ, on peut ne pas vraiment comprendre cette réalité.
Pourtant, Jésus ne nous a jamais trompés par rapport au prix à payer pour le suivre. Certains peuvent penser que ce sont les faibles qui croient en Dieu, mais Jésus nous dit tout à fait le contraire. Le suivre exige des sacrifices extraordinaires et ne peut être fait en secret.
Dans Luc 24, Jésus déclare :
Si quelqu’un vient à moi, et s’il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut être mon disciple. Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suis pas, ne peut être mon disciple. Luc 24 : 26-27
Ces sacrifices sont faits de façon intentionnelle. Jésus nous dit qu’il ne faut pas le suivre avec les yeux fermés. Il veut nous faire savoir dès le départ que devenir des disciples est fait pour les personnes qui comprennent leur décision et que ce ne sera pas toujours facile.
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Jésus continue en expliquant cette idée en prenant l’illustration de quelqu’un qui veut construire un tour ou d’un guerrier :
Car, lequel de vous, s’il veut bâtir une tour, ne s’assied d’abord pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi la terminer, de peur qu’après avoir posé les fondements, il ne puisse l’achever, et que tous ceux qui le verront ne se mettent à le railler, en disant: Cet homme a commencé à bâtir, et il n’a pu achever? Ou quel roi, s’il va faire la guerre à un autre roi, ne s’assied d’abord pour examiner s’il peut, avec dix mille hommes, marcher à la rencontre de celui qui vient l’attaquer avec vingt mille? S’il ne le peut, tandis que cet autre roi est encore loin, il lui envoie une ambassade pour demander la paix. Luc 14 :30-32
Il conclut en disant :
Ainsi donc, quiconque d’entre vous ne renonce pas à tout ce qu’il possède ne peut être mon disciple. Luc 14 :33
Le point extraordinaire de Jésus est que le suivre n’est pas donné à ceux qui aiment leur confort. Il en est de même pour le partage de sa foi.
Maintenant, réfléchis un petit moment. Si suivre Jésus requiert autant de renoncement, que dire du partage de sa foi?
On est parfois séduit à l’idée de devenir le plus grand évangéliste au monde. On se voit devant des milliers de personnes en train de parler de Dieu de manière éloquente, ou bien on pense devenir le plus grand écrivain chrétien de tous les temps. Mais quand on commence à écrire ses premières lignes et qu’on est bloqué, quand après avoir persévéré, on publie son livre ou son article et qu’on reste malgré tout dans l’anonymat ou pire si les gens nous reconnaissent c’est pour critiquer nos écrits, on peut facilement se décourager et abandonner. J’ai déjà parlé du démon du doute. On peut oublier que suivre Jésus exige du courage de même que partager sa foi.
Comme ceux qui se découragent facilement ne peuvent pas suivre Jésus, de même les écrivains en herbe qui se découragent facilement ne pourront jamais partager leur foi par l’écriture. Écrire pour partager sa foi prend de la patience, de la détermination, de la foi, de la persévérance et la volonté de vaincre des obstacles.
Rappelle-toi que si tout le monde a des rêves, tout le monde ne transforme pas ses rêves en objectifs. Il se peut que tu veuilles partager ta foi à travers l’écriture, je voudrais te demander : quelles sont les raisons que tu te répètes tard dans la nuit pour mettre un frein à cette idée? Ces raisons sont des croyances que tu as, mais cela ne veut pas dire que ce sont des raisons valables.
5 croyances qui t’empêchent d’écrire pour partager ta foi
Je vais partager 5 croyances que tu as qui t’empêcheront de publier tes écrits pour partager ta foi.
1. Pas assez de temps
Tout le monde est occupé de nos jours. Lorsque quelqu’un te demande comment tu vas, tu réponds probablement “occupé”. Mais ce n’est peut-être pas la vérité. Tout le monde dispose des mêmes vingt-quatre heures dans une journée, ceux qui partagent leur foi et ceux qui ne le font. En fait, tu peux l’avoir constaté : les écrivains sont très occupés 🙂
Je vais te proposer un exercice pour déterminer si tu es vraiment occupé ou bien si tu occupes ton temps par des activités disconnectées avec ton objectif de partager ta foi à travers l’écriture. Pendant une semaine ou deux, enregistre sur une feuille de temps ou bien un agenda la façon dont tu passes ton temps. Cela inclut le sommeil, la préparation et la prise des repas, les médias sociaux, la préparation au travail, le nettoyage de ta maison.
À la fin de cette semaine, examine attentivement la façon dont tu passes ton temps. Demande-toi si ces activités sont vraiment importantes. Sois honnête. Tu pourrais te rendre compte que tu as plus de temps que tu ne le crois surtout si tu éliminés les activités inutiles, qui ont aucun lien avec ta croissance personnelle et spirituelle.
2. Je n’ai pas le talent “X”.
La 2è croyance que tu peux avoir est que tu n’es pas doué. J’ai abordé ce mythe dans un des articles dans cette série. Je voudrais te le répéter : peu importe que tu veuilles écrire un livre ou peindre un tableau, tu as autant de talent que tu es prêt à en déployer. Tu n’es peut-être pas né avec la capacité naturelle d’écrire, mais cela ne veut pas dire que tu ne peux pas apprendre et t’entraîner. Participe au groupe d’écriture pour t’outiller et t’entrainer à écrire.
Groupe d’écriture pour t’aider à publier ton livre pour partager ta foi. Clique ici pour en savoir plus.
3. Après “X”, je le ferai
“Une fois que j’aurai terminé ce (insérer un projet difficile au travail ou quelque chose dans ta vie personnelle), je commencerai à écrire mon livre”. Ça, c’est la croyance la plus populaire. De même que les gens remettent toujours au lendemain la décision de suivre Jésus, beaucoup de croyants remettent à plus tard la décision de partager leur foi. Et ils sont sûrs qu’ils auront le temps, c’est ça qui est le plus drôle.
Tu peux te dire aujourd’hui : « Très bien Jacqueline, je veux écrire pour partager ma foi, mais ce n’est pas le meilleur moment en ce moment. Laisse-moi faire ceci ou cela, ensuite, je vais commencer. C’est certain. Je veux m’assurer que je ne vais pas abandonner en chemin. » Je vais tout simplement te répondre : « Pourquoi attends-tu ? Sais-tu si l’année prochaine tu pourras vraiment le faire? Quel contrôle as-tu sur l’avenir? » Peut-être que la Bible répond mieux à cette croyance :
Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, N’endurcissez pas vos cœurs. Hébreux 3 :15
Si tu veux écrire pour partager ta foi, lance-toi maintenant. Aujourd’hui.
4. Je ne suis pas assez bien
C’est une croyance qui a sa source dans une image de soi négative. Elle se révèle dès qu’on a une excellente idée pour changer le cours de sa vie. Quand on parle du partage de sa foi, c’est encore pire. L’ennemi de notre âme va nous tenter avec toutes sortes de pensées négatives. Connais-tu le passage qui parle du grand-prêtre Josué? Si non, je t’invite à le faire.
J’aimerais aussi te demander si tu as cette croyance : Quelle règle utilises-tu pour mesurer ton “assez bon” ? Si Jésus est venu mourir pour toi quand tu étais encore pêcheur, comment oses-tu te rabaisser de la sorte alors que maintenant tu es sauvé? Tu es extrêmement bien placée pour parler de l’amour de Dieu justement à cause de ton passé.
5. Je peux soutenir le ministère de “X”
C’est très louable cette pensée. Il faut se soutenir les uns les autres. Quand Jésus a envoyé les soixante-dix, il les a envoyés par groupe de deux pour aller prêcher (Luc 10 :1). Pas de cheerleaders, de supporteurs, de fans. On doit prier les uns pour les autres, on doit soutenir le travail que font nos missionnaires dans les pays étrangers comme dans notre ville. Mais, cela n’élimine notre responsabilité personnelle de partager notre foi. L’ordre a été donné à chaque croyant.
Ces 5 croyances peuvent être une pente glissante qui nous empêchent d’écrire pour partager notre foi. J’espère que tu vas prendre du temps pour examiner tes pensées. Si jamais tu as l’une de ces croyances qui te paralysent, prie et demande à Dieu de t’aider à les surpasser. Entre-temps, je t’invite à participer au groupe de coaching pour t’outiller afin de publier pour partager ta foi.
À ta croissance spirituelle,
Jacqueline