
Tu sais, il y a beaucoup de croyants qui veulent partager leur foi, mais il semble qu’ils se heurtent à des barrières infranchissables. Par oû commencer? Comment faire? Dans un autre article, j’ai décrit trois méthodes efficaces pour partager ta foi. J’espère que ces trois méthodes t’ont donné des idées et sous l’influence du Saint-Esprit tu en choisiras une pour commencer ton aventure de partage de ta foi. Aujourd’hui, j’illustre à travers des exemples pratiques chaque méthode pour un partage efficace de ta foi après avoir décrit les exigences de chacune d’entre elles.
Table des matières
- 1 Des exemples pratiques pour un partage de foi efficace
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Des exemples pratiques pour un partage de foi efficace
1re méthode : Des actes de gentillesse – Quelles sont les exigences de cette méthode?
J’ai décrit cette méthode dans cet article insistant sur le fait que la gentillesse est la marque d’image même du chrétien. Toutefois, comme d’habitude, pour partager ta foi, il te faut être réceptif à la voix du Saint-Esprit dans ton cœur et dans ta vie. Mais, de plus, pense à :
- Demander à Dieu d’ouvrir tes yeux sur les besoins des autres
- Être disponible pour servir. Que ton agenda ne soit pas trop chargé par tes activités personnelles et familiales sans laisser du temps pour aider les autres.
- Être prêt à faire des sacrifices s’il le faut
- Développer ses compétences sociales – Attention aux introvertis
Quelques exemples d’actes de gentillesse
Les actes de gentillesse peuvent être faits seuls ou sein d’une structure organisée (un petit groupe, une association caritative, une église, etc.). Par exemple, essaye l’un de ces actes :
- Ouvrir la porte pour quelqu’un
- Entamer une conversation avec un inconnu qui semble avoir besoin de quelqu’un pour parler
- Sourire et saluer les gens gentiment
- Aider une personne au hasard à la sortie de l’épicerie et qui en a besoin à transporter des provisions
- Aider quelqu’un à déménager (pas uniquement tes amis)
- Faire des dons de vêtements, de meubles aux nécessiteux, aux nouveaux arrivants
- Réserver du temps pour faire du bénévolat dans un organisme de charité
- Donner de la nourriture
- Préparer des biscuits et en faire don à tes voisins non croyants
- Vendre des vêtements dont tu n’as pas besoin et donner l’argent à un organisme de charité
- Trier ta penderie et faire don des vêtements que tu n’as pas portés depuis deux ans
- Faire du tutorat gratuit pour les enfants des familles à faible revenu
- Enseigner une langue seconde aux nouveaux arrivants
- Etc.
Quels sont les outils qu’exige cette méthode?
Cette méthode n’exige pas d’outils sophistiqués. Tu peux dépenser $0.00 comme des centaines de milliers de $ selon ta situation.
2e méthode : Des conversations constructives
Ces jours-ci, les gens parlent beaucoup que ce soit oralement ou à l’écrit. Les commentaires sur les réseaux sociaux pullulent. Mais tout le monde crève de relations ou de discussions significatives, non pas parler du beau temps ou de la politique uniquement. Ces conversations couvrent toute une série de sujets allant sur la santé, le bien-être émotionnel, la retraite et l’avenir de la planète. Tout le monde en parle. Pourquoi ne pas en profiter pour le faire aussi?
Toutefois, il faut savoir comment aborder les gens. Il faut apprendre à maitriser l’art de la conversation utile.
Nous avons tendance à utiliser notre jargon religieux avec des personnes qui ne croient même en Dieu et qui ne partagent pas notre foi. Aussi intéressant que puisse être un sujet, si mon interlocuteur ne cesse d’employer un vocabulaire qui m’est inconnu, je ne pourrais ni ne voudrais le continuer. Il en est de même pour le partage de sa foi. Si vous employés des mots-clés du christianisme comme justification par les œuvres, la mission de l’église, les disciples et les apôtres, etc. les gens ne vous comprendront pas ni n’aimeraient parler avec vous. Alors, maitriser l’art de la conversation.
Considère les différentes conversations que Jésus a eues dans les Évangiles. La façon dont il a parlé à Nicodème (Jean 3:1-21) n’est pas la même qu’il a utilisée avec la femme samaritaine (Jean 4:4-29) ni Marthe, la sœur de Lazare (Luc 10:38-42). Étudie ces conversations et demande au Saint-Esprit de t’aider à apprendre à parler aux gens qui ne partagent pas ta foi.
Comment commencer une conversation utile avec un inconnu?
Dans ton effort de partager ta foi, fais de Dieu ton premier et plus important partenaire. Après, c’est lui qui t’appelle à collaborer au salut des âmes. Ce n’est pas ton travail. Donc, prie chaque jour pour demander à Dieu de mettre sur ton chemin au moins une personne qui a besoin d’entendre le message du salut.
Quand posé par le Saint-Esprit tu abordes une personne dans le but de lui parler de Dieu, utilise ces conseils :
- Choisis un sujet tiré de la situation dans laquelle tu rencontres la personne
- Partage des généralités
- Présente-toi
- Utilise des questions pour mieux connaitre ton interlocuteur
- Partage un peu de ta vie mais pas trop
- Fais un commentaire biblique sur le sujet en discussion
- Demande à la personne ce qu’elle en pense
- Donne-lui la possibilité d’exprimer ses doutes. Tu dois laisser la place aux questions et aux réflexions ouvertes. Il y a des croyants qui donnent l’impression qu’ils ont une réponse à tout. Ils bombardent les non-croyants de leur connaissance biblique ne laissant même pas à leur interlocuteur la possibilité d’analyser une réponse, d’aller au fonds des choses, d’expliquer leur point de vue à haute voix et de voir la faille dans leur réflexion. Quand nous donnons trop de références bibliques aux gens qui n’acceptent même pas la Bible, on les rebute et ils ne veulent poursuivre la conversation.
- Ne l’effraye par des versions apocalyptiques du monde. Ce monde va disparaitre oui, mais pour faire place à un monde meilleur. Ce n’est pas une mauvaise nouvelle mais une bonne nouvelle!
- Termine la conversation sur une note positive. Laisse la personne sur sa faim. Tu ne convaincras pas une personne non croyante à donner son cœur à Jésus sous le coup d’une seule conversation. Mais a conversation peut ouvrir la voie. Ne crois pas avoir échoué si la personne émet de sérieuses réserves sur ta foi. Ce n’est pas de l’échec mais la preuve que ce que tu as partagé a été analysé. Et si ça a été évalué, leur réponse peut changer avec le temps et c’est leur responsabilité la décision ultime. Ils n’auront aucune excuse lorsqu’ils feront face au jugement divin.
- Pour terminer, propose des ressources additionnelles. Aie toujours une ressource d’étude biblique avec toi que tu partageras volontiers aux intéressés.
3e méthode : Une présence virtuelle significative – Comment le faire?
Cela semble être une question facile à répondre, n’est-ce pas? À l’ère de la technologie et de l’intelligence artificielle, on pense connaitre toutes les techniques pour bien se positionner en ligne. Mais, est-ce vrai? Entre lire ou trouver des réponses toutes faites grâce à l’IA et implanter un plan efficace et être soutenu pour le faire tout au cours de l’implantation, c’est une autre paire de manches. Il le faut des ressources et un acompagnement personnalisé si possible.
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Pour du coaching afin de t’accompagner dans tes efforts pour partager ta foi, clique ici pour mes services de coaching et des masterclasses.
Je prie pour que Dieu mette sur ta route des connexions divines, c’est-à-dire des gens avec qui entamer une conversation utile et bénie.
À ta croissance spirituelle,
Jacqueline