Qui n’a pas été victime de promesses non tenues? Qui pour une fois dans sa vie ne s’est pas trouvé dans la situation de crier : Mais tu me l’avais promis? De l’enfant à Noel qui se trouve devant la cuisante réalité que les promesses du père noël répétées à la télévision ou lues dans les contes ne se matérialiseront pas cette année en passant par le divorcé ou la divorcée qui en pleurs et honteux reconnait que son mariage est fini, que la promesse jusqu’à ce que la mort nous sépare n’était valide que jusqu’à ce qu’un autre partenaire t’attire, tous nous faisons face d’une façon ou d’une autre à une promesse non tenue pendant le cours de notre vie. C’est une dure réalité que nous vivons dans un monde de péché.
D’un autre côté, qui peut se targuer d’avoir tenu toutes ses promesses? Nous pouvons nous sentir bafoués à cause des autres qui n’ont pas tenu leurs promesses, mais qu’en est-il de nous? Gardons-nous vraiment toutes nos promesses?
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Ce scenario t’est familier : tu es au téléphone, tu entretiens une conversation assez intéressante avec quelqu’un. Entre-temps, ta 2e ligne sonne. Tu mets la première personne en pause et tu demandes à ton 2e correspondant de raccrocher promettant de lui rappeler juste après. Juste après? Ce juste après peut aller jusqu’à un mois ou pas du tout. Tu as complètement oublié de le rappeler. C’est un exemple anodin bien sûr mais qui révèle notre infidélité face à nos promesses.
Donc, bien que nous soyons victimes des promesses non tenues des autres, nous aussi nous ne tenons pas toujours nos promesses. Ce qui fait que quand nous écoutons parler de promesses nous sommes un peu sceptiques même quand c’est une promesse divine.
La Bible : un livre rempli de promesses
Toutefois, la Bible est un livre rempli de promesses. En fait, c’est la promesse de Dieu de restaurer l’humanité qui fait que nous avons la Bible maintenant. Tout est écrit en fonction des promesses divines. Réfléchis un peu.
C’était une promesse qui poussa Abraham à quitter sa région natale pour aller s’établir dans un pays avec la promesse que Dieu fera de lui une grande nation.
C’est une promesse qui sauva Lot du soufre de Sodome.
Gédéon a vaincu les Madianites grâce à une promesse divine.
Alors, à quoi cela ressemblerait-il si nos vies dépendaient intégralement, totalement des promesses de Dieu? Si nous priions les promesses divines au lieu de faire valoir uniquement nos demandes et nos requêtes?
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Une citation à se rappeler
Il y a des classiques dans la littérature chrétienne que tu ne peux manquer de lire même si elles sont publiées. Tu parles imparfaitement l’anglais? Ce n’est pas grâce, cela te servira de pratique. Point n’est besoin d’être totalement bilingue pour profiter des leçons profondes tirées de ces livres en anglais.
On l’appelle le prince des prédicateurs et il a écrit des livres profonds sur la prière et la croissance spirituelle. Je veux parler de Charles Spurgeon. Dans l’un de ses sermons sur la prière, Charles Spurgeon aborde la façon de prier les promesses de Dieu:
L’homme qui prie le mieux est celui qui connaît le mieux les promesses de Dieu. Après tout, la prière n’est rien d’autre que de prendre les promesses de Dieu et de lui dire: « Fais ce que tu as dit. » La prière est une promesse utilisée. Une prière qui n’est pas basée sur une promesse n’a pas de véritable fondement.
Les défis de la vie peuvent être accablants. Souvent, nous ne voyons aucune issue. Face au chagrin et à la déception, que faisons-nous?
Nous devons regarder au-delà de notre situation vers Celui d’où vient notre aide. Nous devons sonder les Écritures, trouver des promesses qui se rapportent à notre situation et commencer à les prier, en faisant confiance à Dieu pour les réaliser dans nos vies. Nous devons apprendre à prier les promesses de Dieu.
Pourquoi apprendre à prier les promesses de Dieu?
Paul répond clairement à cette question dans 2 Corinthiens 1 : 19 – 20:
En effet, le Fils de Dieu, Jésus-Christ, que nous avons prêché au milieu de vous, Silvain, Timothée et moi, n’a pas été « oui » et « non ». Au contraire, en lui il n’y a que le « oui ». En effet, pour toutes les promesses de Dieu, c’est en lui que se trouve le « oui », et c’est [donc] aussi par lui que nous disons « amen » à Dieu, pour sa gloire.
Si jamais la version Louis Segond est un peu difficile à comprendre, lisons ces versets dans la version BDS (La Bible du Semeur) :
Car Jésus-Christ, le Fils de Dieu, que moi-même comme Silvain et Timothée nous avons proclamé parmi vous, n’a pas été à la fois oui et non. En lui était le oui : car c’est en lui que Dieu a dit « oui »à tout ce qu’il avait promis. Aussi est-ce par lui que nous disons « oui », « amen », pour que la gloire revienne à Dieu.
Vois-tu ce que je veux dire? C’est en Jésus que Dieu a dit ou à tout ce qu’il avait promis. Toutes les promesses divines sont oui en Jésus! Alors, pourquoi ne pas prier les promesses divines?
La fidélité de Dieu par rapport à ses promesses ne dépend pas de ta fidélité parfaite à ses commandements, mais par rapport à Jésus-Christ qui lui aussi est fidèle.
Cette année, prends la décision de prier les promesses divines et tu m’en diras des nouvelles!
À ta croissance spirituelle,
Jacqueline
Mes amis me donnent toutes sortes de surnoms (Liline, Jackie, Jack, Line, etc.). Bloggeuse chrétienne, passionnée d’écriture créative, de lecture, de théologie, et de musique chrétienne. J’écris pour approfondir la foi de tous ceux et de toutes celles qui cherchent à mieux connaître Dieu.