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Si tu tapes l’expression « lignes de prière » ou tout simplement le mot « prière », tu trouveras des centaines de milliers de liens qui te dirigent vers ces ministères dont le but principal est de prier pour et avec les gens. Il semble qu’ils obéissent tout simplement à cette exhortation de l’Apôtre Paul qui dit : « Priez sans cesse » (1 Thessalonicien 5 v 17).

Toi et moi, en tant que chrétiens, nous reconnaissons l’importance de la prière dans le cheminement de tout disciple de Jésus. En effet, il est impossible de croitre sans entretenir cette relation particulière avec notre Dieu à travers la prière. Une auteure chrétienne populaire a fait cette  déclaration : « La prière est la respiration de l’âme. » (Ellen G. White).  Donc, l’âme qui ne prie pas est morte.

[clickToTweet tweet=”« La prière est la respiration de l’âme. » (Ellen G. White).  Donc, l’âme qui ne prie pas est morte.” quote=”« La prière est la respiration de l’âme. » (Ellen G. White).  Donc, l’âme qui ne prie pas est morte.”]

Une église chrétienne en prière donc vivante?

En voyant le foisonnement de ces ministères consacrés à la prière, nous pensons que l’église doit être réellement vivante. Mais, est-ce bien le cas? Fais-tu partie d’une communauté qui prie beaucoup, qui s’implique dans l’évangélisation et constitue une force vivante pour son entourage? Si oui, tu es chanceux 🙂

Parfois (pour ne pas dire souvent), nous rencontrons à l’intérieur de notre groupe religieux peu de gens qui s’adonnent à la prière. Il y en a qui prient beaucoup, et d’autres dont la vie ne révèle pas de changements significatifs malgré leur prière. Pourquoi? La réputation de la prière est-elle surfaite? Si oui, ce n’est pas nécessaire de passer beaucoup de temps dans la prière.

Cependant, en lisant les biographies des patriarches bibliques, des réformateurs et les miracles accomplis en leur faveur en réponse à leur prière, nous devons admettre que l’invitation à prier doit être très importante. Alors, qu’est-ce qui se passe?

Des mots-clés importants

2 chroniques 7 v 14  déclare: « Si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie, et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, je l’exaucerai des cieux, et je guérirai son pays. »

Au lieu d’expliquer la façon dont il faut prier, les types de prière et toute l’argumentation qui viendrait pour donner une explication logique à la situation décrite ci-dessus, je voudrais attirer ton attention sur les trois premiers mots du verset cité plus haut : « Si mon peuple. »

Souvent, nous nous attardons sur le fait de prier, mais pas sur la personne qui prie. Dieu dit bien si mon peuple, ce n’est pas si tout le monde, si tous les habitants de la terre, si mes ennemis, si ceux qui refusent de m’obéir prient. Non. Si mon peuple.

Qu’est-ce que cela signifie?

Pour Dieu, l’importance ne réside pas d’abord dans l’acte de prier, mais d’abord qui prie. Il le déclare à qui veut l’entendre : j’entretiens une relation particulière avec un groupe de gens spécifiques, mon peuple, mes enfants. Alors, la question se pose : tous ceux qui prient sont-ils enfants de Dieu? Si oui, toutes les promesses contenues dans ce verset se réaliseront.

Quand nous sommes découragés ou quand nous voulons présenter notre requête au-devant du trône de grâce, appuyons-nous sur ce passage pour raviver notre foi. Prions, prions beaucoup. Prions souvent. Mais demandons-nous aussi si nous faisons partie du peuple de Dieu.

À ton tour

Que penses-tu de ce verset?

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Mes amis me donnent toutes sortes de surnoms (Liline, Jackie, Jack, Line, etc.). Bloggeuse chrétienne, passionnée d’écriture créative, de lecture, de théologie, et de musique chrétienne. J’écris pour approfondir la foi de tous ceux et de toutes celles qui cherchent à mieux connaître Dieu.