La soirée tirait à sa fin. Pour moi, la journée était déjà terminée. Je venais de faire mes sept heures de travail rémunérées. J’ai passé 2 h à faire mes devoirs de l’université. À 19 h 30, assise dans la salle de cours, je luttais pour garder les yeux ouverts et essayer de suivre le fil d’idées du professeur le plus influent de notre module de traduction.
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Je déteste les chrétiens!
Comme d’habitude, ce professeur sentait que c’était son devoir de dénigrer les religions, en particulier le christianisme. Moi, parmi les chrétiens présents, j’écoutais soigneusement ses propos détracteurs, faisant semblant d’être attentive.
À la pause, une de mes amis, chrétienne aussi, m’a expliqué ses frustrations. Elle se sentait obligée d’écouter ce “prédicateur” d’un style tout particulier. Pour moi, sincèrement, ça ne me dérangeait pas du tout. Je savais en qui je croyais, j’avais fait des expériences extraordinaires avec Dieu.
« Je suis sûre que Dieu existe, expliquai-je à mon amie. Grâce à lui, je peux suivre ces cours à l’université. Pourquoi devrais-je être fâchée contre quelqu’un qui, visiblement, est amer à cause de ses mauvaises expériences avec l’église? »
Pour moi, l’affaire était classée : ce professeur était déjà perdu, point n’est besoin d’essayer de partager ma foi. Prier pour lui? Cette idée ne m’a même pas traversé l’esprit. Cet épisode s’est déroulé il y a plus de 6 ans.
Un verset dérangeant!
Des années plus tard, un verset biblique a particulièrement attiré mon attention et m’a fait penser à cette histoire. 1 Samuel 1 v 6 décrit Anne et sa rivale Penina:
Sa rivale lui prodiguait les mortifications, pour la porter à s’irriter de ce que l’Éternel l’avait rendue stérile.
La situation : son mari a une autre femme avec qui il a plusieurs enfants. La situation : sa rivale la ridiculisait. La situation : son mari l’aimait, mais elle se sentait rejetée et maudite à cause de son infertilité. Cette situation devrait-elle continuer? Devrait-elle accepter le fait d’être stérile comme des centaines ou des milliers de femmes de son époque qui étaient, j’en suis sure, aussi stériles et qui avaient baissé le bras? Anne a décidé de devenir une révolutionnaire.
Tout le ridicule de mon comportement m’est apparu : un chrétien acceptant de fait une situation comme normale.
Définition du mot révolutionnaire
Le dictionnaire Larousse nous donne cette définition du mot Révolutionnaire : « qui a des conceptions novatrices et radicales, propres à modifier profondément un état de choses. »
En d’autres termes, une personne qui décide de changer le statut quo. Samuel nous dit carrément que c’était l’Éternel qui l’avait rendue stérile. Bien que j’aie de la difficulté à accepter cette idée ou à la comprendre, je crois que Dieu l’a laissée dans cette situation pour démontrer sa puissance, pour qu’elle devienne une révolutionnaire. La voici donc Anne, se rendant au temple et demandant à Dieu de révolutionner sa vie. Elle demande à être participante de cette grande œuvre. Elle n’accepte pas sa situation. Contrairement à moi…
Une chrétienne mais pas tout à fait une révolutionnaire
J’ai suivi ce cours, j’ai réussi l’examen. C’est tout. Je n’ai pas une seule fois demander à Dieu ce qu’il pensait de cette situation, voire lui demander une révolution dans la vie de ce professeur. Je me suis résignée, et pour ce professeur, c’était une occasion ratée de reconnaître Dieu et la puissance de ses enfants.
Avec le recul, j’en suis toute honteuse. J’avais condamné un être humain dans mon esprit sans essayer de faire quelque chose. Et si c’était Dieu qui m’avait placée dans cette situation pour lui servir de porte-parole? Pour prier pour cette personne? Qui peut mesurer les résultats de la prière?
Je suis chrétienne, mais sûrement pas parfaite.
Aujourd’hui, 31 décembre 2015, c’est ma résolution : être une révolutionnaire.
Ne pas accepter une mauvaise situation sous prétexte que c’est ainsi que cela doit être. D’ailleurs, qu’est-ce qui est normal sur cette terre? Dieu nous laisse dans une situation particulière, non pas pour lui demander de nous en sortir coûte que coûte, mais peut-être pour la changer, la révolutionner, la transformer. Alors, nos prières devraient être :
“Seigneur, je te présente ma situation actuelle. Je suis frustrée, c’est une injustice contre ton Royaume, mais par-dessus tout contre Toi. J’aimerais que tu me donnes la chance de changer cette situation. Je remets ma volonté entre tes mains. Amen!”
Deviendras-tu, toi aussi, un révolutionnaire avec moi au cours de l’année 2016?
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En route, ensemble vers le ciel!
Jacqueline
Dear ma soeur Jacqueline, de Hebron à delmas 38 et jusqu’à cette minute notre Dieu nous à fait beaucoup de grâce et je crois qu’il continuera à nous garder et proteger jusqu’à son retour , sur ce j’aimerais te feliciter grandement pour ton travail et que Dieu continue à te guide et te faire Grâce ma soeur Jacqueline!
Merci beaucoup Ralph! Bonne année 2016!