Je poursuis donc cette série de lettres créatives pour décrire la relation d’une non-croyante qui apprend peu à peu à découvrir Dieu et son amour. Je décris à travers cette correspondance la croissance spirituelle qui a lieu quand on entretient ce rapport intime avec son Père céleste.
Si tu n’as pas encore lu les autres lettres dans la série, je t’invite à le faire maintenant. J’espère t’encourager à travers cette série à parler personnellement avec Dieu, à te débarrasser de tout sentiment de culpabilité provenant d’une mauvaise compréhension peut-être de la notion de croissance spirituelle. Et surtout, je voudrais t’encourager à garder des archives de ta marche avec Dieu à travers la tenue d’un journal intime. Après tout, tu lis Le plaisir d’écrire, l’écriture au service de la foi
Table des matières
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Journal d’une chrétienne (presque) parfaite – J’ai besoin de ton amour
Lettre # 9
Mon père,
Quelle tristesse dans mon cœur ! Quelle déception ! Les mots me manquent pour exprimer mon triste état. Je sens un grand vide m’envahir tout entier, et mon cœur et mon esprit. Je ne m’attendais pas à cela.
Dans la communauté des saints que tu m’as placée, je n’ai pas pu reconnaître mes frères. Pour moi un frère veut dire être ensemble, se supporter, s’apprécier. Je me disais qu’enfin je rencontre vraiment des gens de bien, différents de mes anciens faux amis. Mais je vois que je me suis trompée.
Je leur ai donné toute mon appréciation, mon amitié et m’a rejetée. Je ne fais pas partie de leur communauté. Je ne suis qu’une étrangère. Et souvent mes frères à moi médisent de moi. Certains passent et ne répondent même pas à mon salut. N’es-tu pas également leur Père ? Ne sommes-nous pas frères et sœurs ? Où n’est-ce que c’est écrit uniquement dans la Parole, mais ne fait pas partie de la réalité ? Crois-tu vraiment que je sois à ma place ? Tant de questions me trottent par la tête.
Toute ma flamme s’est éteinte devant ce rejet catégorique. Il y en a bien qui m’ont accueillie. Mais l’indifférence de la majorité me peine. Et je ne sais pas si je pourrai y faire face. Ne pourrais-je pas tout simplement tout simplement te parler en restant chez moi ? Je serais moins vulnérable à leurs flèches. Et je pourrais t’aimer beaucoup plus.
Je suis désemparée, Père. Que faire ? Dois-je me tourner vers mes anciennes camarades ?
Réponds-moi…
Ta fille
Qui aimerait recevoir une prompte réponse